Longtemps je suis restée derrière la vitre opaque,
 happée
par le bleu de la mer 
que je devinais plus que je ne voyais vraiment…
Le voilage déchiré laissait penser qu’un jour 
la fenêtre
avait été joliment mise en valeur.
J’aurais aimé connaître les gens qui y avaient vécu 
et leur
ressenti face à un tel cadre.
Qu’avait été leur vie ?
La poignée, 
rouillée par le temps et les embruns 
résistait à
mes tentatives d’ouverture.
J’ai alors tracé du bout de mes doigts de longues lignes 
pour permettre à la lumière de pénétrer dans la pièce.
Il y avait une vie à redonner à cette maison abandonnée…
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| Ecriture libre - Monotypes et collage - A. Chenu | 
 
 
 
 
 
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